Lettre 1202 : Pierre Bayle à Jean-Baptiste Dubos

[Rotterdam, le 3 janvier 1697]

Je commence Mr par vous souhaitter une heureuse année, après cela je vous fais mille et mille remercimens de tant de choses curieuses que vous avez pris la peine de m’écrire [1], et dont sans doute, les meilleures sont les reflexions dont vous accompagnez les nouveautés littéraires que vous m’apprenez.

Je m’intéresse fort à tout ce que vous me marquez de Mr Perraut, c’est une personne que j’honore d’une façon distinguée et j’ai su avec beaucoup de plaisir que le 4 e volume de son Paralelle paroit, et que les Eloges qu’il a composés [2] à la prière de l’illustre Mr Begon [3] seroient bientôt en vente. Notre libraire Leers a donné ordre qu’on lui fît tenir incessamment quelques exemplaires de ces deux ouvrages.

Le Testament politique du duc de Lorraine a paru d’abord ici de l’édition de France, on l’a reimprimé ensuite [4], manifestement c’est une pièce supposée et quelques spéculatifs s’imaginent que Mr le cardinal de Furstemberg [5] / en est l’auteur. Il pourroit mieux écrire en françois, ils l’avouent mais ils prétendent que pour mieux se déguiser, il a donné un tour dur et latinisé à ses périodes. Au reste vous me permettrez de vous dire que le mot recruter est depuis long-temps fort en usage dans les pays étrangers quand on y écrit ou que l’on y parle en françois [6]. La Font [7], qui a mis les gazettes de Hollande françoises dans la plus haute réputation où elles ayent été, et qui florissoit quelques années avant la guerre de 1672[,] se servoit souvent de ce mot.

Votre détail sur un abus dont feue Madame Deshoulieres se plaignit amèrement m’a extrèmement réjoui [8]. Vous savez qu’elle déplora dans l’une de ses poësies le peu de respect que l’on porte aujourd’hui aux dames et qu’elle en attribue la cause à l’immodestie de leurs discours, et de leurs actions. Je ne sai si enfin on ne • mettra pas à la mode de faire des enfans honnêtement hors du mariage. Cela peut-être feroit moins de mal, qu’on s’imagine, car pour l’ordinaire on a moins d’ardeur à l’égard des choses permises.

Je connois une infinité de gens pour qui ce seroit une nouvelle mortifiante que de leur communiquer de ce que vous m’apprenez touchant le luxe de Paris [9] augmenté jusques au comble depuis la guerre. J’ai [e]û la charité de ne leur point communiquer cette nouvelle chagrinante et de les laisser dans l’illusion où ils sont qu’il n’y a que la misère qui soit accrue depuis huit ans par toute la France sans en excepter Paris. Je ne sai si quelqu’un des panégyriques dont votre païs abonde, ne tirera pas un fond d’éloge de ce qu’au milieu de la guerre l’on voit les suites d’une longue paix. Nunc patimur longæ pacis mala ; sævior armis luxuria incubuit, etc [10]. Après tout le public en France a beaucoup d’obligation au sexe ; car que feroit-on du vin et de l’eau de vie depuis que les Hollandois et les Anglois n’en vont point charger des flottes entieres à Bourdeaux, à / la Rochelle, et à Nantes, etc. si les femmes[,] devenues grandes buveuses, n’en faisoient une horrible consomption[?] Par ce moien ceux qui ont des vignes vendent bien leurs vins, et sont en état de payer la taille et les autres charges de l’Etat [11].

Je suis entièrement de votre avis sur le progrès de la corruption des mœurs, je crois avoir dit dans quelque endroit de mes Nouvelles de la république des lettres que c’est une fièvre continue avec des redoublemen[t]s[,] mais que ces redoublemen[t]s ne sont pas réglés, ils cessent pendant quelques années et puis ils reviennent. Il en est des mœurs comme des sciences, celles-ci ne vont pas en augmentant – parvenues à un haut dégré[,] elles font place peu à peu à l’ignorance, et à leur tour les siecles barbares[,] parvenus au comble[,] font place à une nouvelle naissance de l’érudition. C’est ce que l’histoire nous apprend [12].

Voici ce que je puis vous marquer touchant nos nouvelles littéraires, la moisson est plus petite que je ne croyois en vous écrivant la dernière fois. Les glaces sont venues un peu plus tôt qu’à l’ordinaire, et ont empêché les libraires d’Amsterdam, d’Utrecht, de Leide etc. de faire par toutes les villes les distributions de leurs éditions au mois de décembre comme ils ont coutume de • faire, ils se hatent alors plus que jamais afin de porter en compte à leurs correspondan[t]s au Nouvel An, tous les envois de l’année précédente, car ils ne comptent ici qu’une fois l’an (en janvier) les uns avec les autres.

Je ne sai si je vous ai dit que Mr Leibnitz[,] con[seill]er de l’électeur d’Hanower[,] a publié un manuscrit, qu’il intitule Specimen Historiæ Arcanæ, sive Anecdota de Vita Alexandri VI Papæ ; seu excerpta ex Diaro Joannis Burchardi, Argentinensis, Capellæ Alexandri sexti Papæ, Clerici, Cæremoniarum[que] Magistri [13]. Rien de plus simple et de plus négligemment écrit que cet ouvrage, mais il paroit sincère, et de bonne foi germanique. On y trouve des faits assez singuliers et qui représentent la corruption de cette cour-là sans dessein de critiquer ou satyriser.

Il y aussi des faits singuliers et bien curieux dans un livre qui vient de paroître sous le titre d’ Histoire des intrigues galantes de la reine Christine de Suede et de sa cour pendant son séjour à Rome [14]. On le donne comme la version d’un manuscrit italien composé par un domestique de cette reine et on promet la publication de quelques autres manuscripts de la même main[,] dont l’un contiendra les maximes de cette princesse aussi bonnes que celles de La Rochefoucaud.

Vous avez vû apparemment le livret qui a pour titre Mémoires de Mr D.f.L. touchant ce qui s’est passé en Italie entre Victor Amédée 2, duc de Savoie et le roi t[rès] c[hrétien] [15]. C’est un in-12 de 10 feuilles. On y décrit la cour de Savoye comme la plus perfide qui se puisse voir, et comme si pendant tout le cours de la guerre, elle avoit tâché de faire périr les troupes auxiliaires des alliés en Piémont. On y affirme d’un ton bien haut quantité de faits peu connus et surprenan[t]s. La question est si l’auteur a [e]û d’assez bons mémoires.

Mr Le Vassor[,] autrefois prêtre de l’Oratoire[,] a publié[,] non pas à Londres où il réside et où il est fort consideré, mais à Amsterdam[,] un assez gros livres [sic] de l’infaillibilité de l’Eglise. je ne l’ai pas encore mais on me dit qu’on le trouve beau et bien écrit.

Ce seroit ici le lieu de vous dire que Mr de La / Placette ministre bearnois à Copen[h]ague a publié en latin un livre sur la même matière et qu’on a changé le premier titre pour y mettre celui-ci : De insanabili scepticismo Ecclesiæ Romanæ [16]. Ce seroit dis-je le lieu de vous en parler, mais apparemment je ne vous dirois rien de nouveau ; par une semblable raison je ne vous dis rien des œuvres de Mr Chevreau imprimée[s] à La Haye, j’en ai parlé dans une lettre qui vous aura été comuniquée [17].

On m’a promis de me faire voir la réponse que Madame Mazarin a fait faire par Mr de S[ain]t Evremont au factum que le duc son mari a fait faire contr’elle [18]. On m’a assuré que Mr de S[ain]t Evremont y tourne ce duc en ridicule cruellement sur les observances qu’il voulut prescrire à tous ses vassaux, et dont ils le pouvoient redimer pour de l’argent. On assure que cette pragmatique fut imprimée et qu’elle contient l’interdiction de mille choses condamnées par les casuistes du rigorisme, comme de certains mouvemen[t]s ou postures, aux païsannes qui filent ou qui broyent du chanvre. On veut même que ce duc ait recommandé aux apot[h]icaires qui donnent un lavement, et au malade qui le va prendre de bien songer à cette action pour y observer toute la décence que la pureté chrétienne exige.

On vient de m’apporter le livre de Mr Le Vassor, ce n’est point sur l’infaillibilité de l’Eglise qu’il roule, c’est plustôt une apologie de l’Eglise anglicane d’à présent par rapport aux dogmes qu’elle rejeta en se réformant sous Edouard et Elisabeth. Le titre est celui-ci, Traité de la manière d’examiner les differen[d]s de la religion [19].

Je finis ma lettre par des livres à venir. Les Anglois se mettent beaucoup sur les éditions grecques. Ils nous ont donné un Euripide [20] et un Thucydide in fol[io] [21]. Ils ont sous la presse à Oxford Pindare [22] plusieurs traités d’anciens géographes [23] ; et Eunapius De Vitis Sophistarum [24], avec des passages qui n’ont point encore paru. Le savant Bodwel [ sic] fait des Annales sur quelques auteurs classiques [25]. Je croi[s] que son travail sur Velleius Paterculus est achevé. Il en imprime un semblable sur Martial [26], et sur quelques autres poètes. Rien n’est plus nécessaire que cela car les anciens ne marquoient que d’une façon un peu trop vague pour l’ordinaire l’année des événemen[t]s. Vous savez de quel secours a été la chronologie des odes d’Horace pour le bien entendre. Celui qui publie à Oxford Eunapius est un jeune Danois fort docte et qui chasse de race car il est de la famille des Wormius [27]. Il y publie aussi une Histoire de la premiere introduction du christianisme dans la Norwege, Islande et pays adjacen[t]s [28].

Je suis etc.

Notes :

[1La dernière lettre connue de Dubos à Bayle est celle du 7 décembre 1696 (Lettre 1191) ; Bayle répond cependant ici à des remarques de Dubos dans sa lettre du 19 novembre (Lettre 1176).

[2Sur les relations entre Bayle et Perrault, voir Lettres 955 et 1086, n.8. Bayle répond ici à la mention de Perrault par Dubos dans la lettre du 19 novembre : voir Lettre 1176, n.8.

[3Sur les éloges de Pascal et d’ Antoine Arnauld supprimés du recueil conçu par Michel Bégon et Perrault, voir Lettre 1067, n.41 et 42.

[4Charles V, duc de Lorraine (1643-1690) avec la collaboration de son secrétaire Jean-Baptiste de Chévremont (1640 ?-1702), Testament politique de Charles, duc de Lorraine et de Bar, déposé entre les mains de l’empereur Léopold à Presbourg, le 29 novembre 1687, en faveur du roi d’Hongrie et ses successeurs arrivans à l’Empire (Lipsic [Leipzig] 1696, 12°). L’ouvrage avait été évoqué par Dubos dans sa lettre du 19 novembre 1696 : voir Lettre 1176, n.27.

[5Guillaume-Egon de Fürstenberg-Heiligenberg (1629-1704), évêque de Metz, puis de Strasbourg.

[6Bayle répond à une remarque de Dubos dans sa lettre du 19 novembre 1696 (Lettre 1176) : voir le paragraphe portant sur le Testament politique de Charles duc de Lorraine et de Bar.

[7Sur Jean Alexandre de La Font, rédacteur des Nouvelles extraordinaires de divers endroits (ou Gazette de Leyde) et de la Gazette d’Amsterdam, voir Lettres 89, n.89, et 359, n.6.

[8Cette remarque est suscitée par la lettre de Dubos du 19 novembre (Lettre 1176) à propos des mœurs des femmes modernes, mais Dubos n’avait pas évoqué le commentaire de la poétesse Antoinette Du Ligier de La Garde, dame Deshoulières (1637-1694).

[9Bayle répond à la lettre de Dubos du 19 novembre (Lettre 1176). Pour la perspective intellectuelle qui donne tout leur intérêt à ces remarques, voir Bernard Mandeville, The Fable of the bees, éd. F.B. Kaye (Oxford 1924 ; trad. P. et L. Carrive, Paris 1974) ; E.D. James, « Faith, sincerity and morality : Mandeville and Bayle », in I. Primer (dir.), Mandeville Studies (The Hague 1975), p.43-65 ; A. Morize, L’Apologie du luxe au 18 e siècle et « Le Mondain » de Voltaire ; étude critique sur « Le Mondain » et ses sources (Paris 1909).

[10Juvénal, Satires, VI.v.292-293 : « Aujourd’hui nous souffrons des maux d’une longue paix, plus cruelle que les armes ; la luxure nous a assaillis. »

[11Annonce assez précise du raisonnement de Mandeville dans The Fable of the bees : or, private vices, public benefits (London 1714, 1724) ; sur la forte influence de Bayle sur Mandeville, voir l’article d’ E.D. James cité ci-dessus, n.9.

[12Voir le jugement porté par Bayle dans les NRL, octobre 1685, art. V : « Non seulement les mœurs de ce siecle sont que l’on fasse un grand état de l’argent, mais aussi que l’on se moque de ceux qui ne s’en soucient gueres, et c’est là une marque d’une souveraine corruption, puisqu’il est certain qu’un siecle qui n’est pas extrêmement corrompu a du moins la retenuë de ne point blâmer les vertus où il ne sauroit atteindre. Disons donc encore ici ce que nous avons déjà dit sur une autre chose, que le vice est une fievre continuë du genre humain avec des redoublemens, et que la génération présente s’est rencontrée dans le retour de l’accès. » Cette phrase de Bayle est ainsi formulée dans le Dictionnaire de Furetière réédité par Basnage de Beauval et revu par Brutel de La Rivière (La Haye 1727), art. « Mœurs » : « Le progrès de la corruption des mœurs est une fievre continuë avec des redoublemens. »

[16Jean de La Placette, De insanabili Romanæ Ecclesiæ scepticismo, dissertatio (Amstelodami 1696, 4°), ouvrage qui suivait de près ses Observationes historico-ecclesiasticæ, quibus eruitur veteris Ecclesiæ sensus circa pontificis Romani potestatem in definiendis fidei rebus (Amstelodami 1695, 8°). Il n’a pas été question de cet ouvrage dans les lettres de Bayle qui nous sont connues.

[17Urbain Chevreau, Œuvres meslées (Paris 1697, 12°, 2 vol.) : Bayle avait signalé cette publication dans sa lettre à Valhébert du 6 décembre 1696 (Lettre 1190 : voir n.9).

[19Sur cet ouvrage de Le Vassor, voir Lettre 1200, n.7.

[20Nous n’avons pas trouvé d’édition d’ Euripide à cette date. Il s’agit sans doute de l’œuvre de Richard Bentley, A dissertation upon the epistles of Phalaris, Themistocles, Socrates, Euripides, and others, and the fables of Æsop, publiée dans l’ouvrage de William Wotton, Reflections upon ancient and modern learning (London 1696, 1697, 8º), qui connut immédiatement un certain succès.

[21Thucydidis de Bello Peloponnesiaco libri octo, éd. John Hudson (Oxoniæ 1696, folio) : voir Lettre 1127, n.11.

[22Cette édition de Pindare devait paraître quelques mois plus tard à Oxford : voir Lettre 1275, n.13.

[23C’est l’annonce de la publication de John Hudson (1662-1719), fellow d’University College à Oxford et qui devait être nommé directeur de la Bibliothèque bodléienne en 1701, Geographiæ veteris scriptores Græci minores : cum interpretatione Latina, dissertationibus, ac annotationibus (Oxoniæ 1698-1712, 8°, 4 vol.), dont les deux premiers volumes comportent une préface de Henry Dodwell sous le titre De geographorum [...] setate et scriptis dissertationes.

[24On pourrait penser qu’il s’agit ici de la nouvelle édition de Diogène Laërce, puisqu’elle comporte en supplément une édition d’ Eunapius : The Lives, opinions, and remarkable sayings of the most famous ancient philosophers. Written in Greek, by Diogenes Laertius. To which are added, the lives of several other philosophers, written by Eunapius of Sardis. Made English by several hands. In two volumes (London 1696, 8°, 2 vol.). Cependant la correspondance de Christen Worm – que nous avons découverte grâce à l’obligeance d’Ivan Boserup, overarkivar (directeur des archives) à la Bibliothèque royale de Copenhague – jette une nouvelle lumière sur l’édition d’Eunapius. En effet, John Hudson s’adressa à son ami Johan Albert Fabricius (1668-1736) à Hambourg le 13 janvier 1698, sachant que Fabricius avait l’intention de donner une nouvelle édition d’Eunapius : « Audio Cl. Wormium, qui pollicitus est Eunapii editionem, jam vobiscum esse : utinam is notulas suas tecum communicaret, ut autor iste quam ornatissime prodiret. » La visite rendue par Worm à Fabricius à Hambourg sur le chemin de son retour d’Oxford à Copenhague explique pourquoi Worm abandonna son propre projet d’édition d’Eunapius. Voir E. Petersen, Intellectum liberare. Johan Albert Fabricius. En humanist i Europa (Copenhagen 1998), p.252. La Bibliotheca græca [...] ab autore tertium recognita et plurimis locis aucta. Editio quarta [...] curante Gottlieb Christophoro Harles, [...]. Accedunt J. A. Fabricii et Christoph. Augusti Heumanni supplementa inedita (Hamburgi 1790-1809, 4°, 12 vol.), vii.527n, signale un manuscrit d’Eunapius à la Bibliothèque bodléienne (cote ms Barocc. LXVIII) ; sur le projet de Fabricius, voir aussi ibid., vii.536 ; sur le séjour de Christen Worm à Oxford, voir ci-dessous, n.27 et 28.

[26Nous n’avons pas trouvé de publication de Henry Dodwell sur Martial. Il s’agit peut-être de la publication annoncée de Thomas Dilke, XXV select allusions to several places of Horace, Martial, Anacreon, and Petron-Arbitr. Part I (London 1698, 4°) ; ce volume est annoncé comme la « première partie », mais la suite ne parut jamais. L’année précédente avait paru une édition des Epigrammata. In usum Scholæ Westmonasteriensis (Londini 1696, 12°), mais ce n’est sans doute pas la publication signalée par Bayle.

[27En 1697, Christen Worm (Christianus Wormius, 1672-1737), petit-fils du grand Ole Worm (Olaus Wormius), passa plus d’un an à Oxford après avoir achevé ses études au Danemark. A cette époque, il était déjà reconnu comme un antiquisant accompli. En 1710, il devait être élu à une chaire de théologie à Copenhague et, l’année suivante, il fut nommé évêque luthérien de Zélande. Sur son projet d’édition d’Eunapius, voir ci-dessus, n.24.

[28Bayle désigne ainsi un ouvrage que Christen Worm préparait pendant son séjour à Oxford. Il s’agit de son édition du texte danois d’Are Thorgilsson Frode (1067-1148) accompagné d’une traduction latine, Aræ Multiscii Schedæ de Islandia. Accedit commentarius, et dissertatio de Aræ Multiscii vitæ et scriptis (Oxoniæ 1716, 8°). D’après la Bibliotheca Danica : systematisk fortegnelse over den danske Literatur fra 1482 til 1830 [...] (s.l. 1961-1963, 4°, 5 vol.), s.v., Worm aurait fait imprimer son édition en 1696 avant son départ d’Oxford, mais à cette époque elle ne fut diffusée qu’auprès d’un petit cercle d’amis ; ce n’est que près de vingt ans plus tard que l’ouvrage fut officiellement publié. Sur l’ Historia Sabelliana (Francofurti 1696, 8°) de Worm, voir Lettres 1129, n.21 et 22, et 1137, n.24.

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