Lettre 628 : François Bernier à Pierre Bayle
Notes :
[1] Nous ne saurions identifier ce vieillard dont l’ingratitude a offensé François Bernier.
[3] Le malheur de François Bernier découle aussi sans doute de son obligation de déménager de son appartement de la rue Dauphine, comme le laisse entendre Rainssant dans sa lettre du 14 août (Lettre 612).
[4] Sur François d’Usson, sieur de Bonrepos, voir Lettre 246, n.18 ; il fréquentait le salon de M me de La Sablière et avait été chargé de diverses missions diplomatiques, ce qui lui permettait de fournir ses amis en ouvrages imprimés à l’étranger : voir Lettre 504, n.8.
[5] « pas même une seule page, patience ».
[6] A Maastricht, c’est sans doute Du Rondel qui servait d’intermédiaire pour l’envoi de livres à Paris.
[7] Notre lecture de cette formule est conjecturale ; elle se fonde sur le contexte des publications répétées à Londres des arguments et des objections d’ Isaac Vossius et de Richard Simon. Il se peut que Bernier désigne ici une publication londonienne qui venait de paraitre chez R. Scott : Isaaci Vossii Observationum ad Pomp. Melam appendix. Accedit ejusdem ad tertias P. Simonii objectiones responsio. Subjungitur Pauli Colomesii ad Henricum Justellum epistola (Londini 1686, 4°) : sur cet ouvrage, voir Lettre 487, n.15. Il faisait suite à la publication par Richard Simon de ses Opuscula critica adversus J. Vossium. Defenditur sacer codex Ebraicus et B. Hieronymi translatio [...] judicium de nupera I. Vossii ad iteras P. Simonii objectiones responsione (Edinburgi 1685, 4°), ouvrage qui répondait à celui de Vossius, Variarum observationum liber (Londini 1685, 4°), qui comportait en particulier les opuscules : De Sibyllinis aliisque quæ Christi natalem præcessere oraculis ; Responsio ad objecta [de R. Simon] nuperæ criticæ sacræ ; Ad iteras patris Simonii objectiones altera responsio.
[8] Il s’agit de la publication imminente des lettres de Hugo Grotius, Epistolæ quotquot reperiri potuerunt : in quibus præter hactenus editas, plurimæ theologici (Amstelodami 1687, 2°).
[9] François Bernier fait sans doute allusion à l’une des nombreuses éditions de son Abrégé de la philosophie de Gassendi, dont une édition in-12° était sortie à Lyon en 1684.
[10] Sur Alexandre Toussaint Limojon de Saint-Didier, écuyer et homme de confiance du comte d’Avaux, ambassadeur de France en Hollande, voir sa lettre du 10 janvier 1686 (Lettre 500) et Lettre 598, n.1.
[11] Horace, Odes, 1,2,40, « ose être sage, raisonnable ». Bernier encourage Bayle à continuer à exercer son bon jugement.
[12] Il s’agit sans doute d’une lettre adressée à Bayle par l’intermédiaire de François Bernier, mais nous ne saurions donner d’autres précisions car il semble qu’elle soit perdue.