Lettre 677 : Abraham Nicolas Amelot de La Houssaye à Pierre Bayle
• Monsieur Aiant apris par vôtre mois de novembre la publication du livre intitulé Perrot d’Ablancourt vangé
Notes :
[1] Sur cet ouvrage de Frémont d’Ablancourt, voir Lettre 658. Bayle ne reporta pas à plus tard la publication d’un petit résumé de l’ouvrage de Perrot d’Ablancourt dans les NRL, décembre 1686, cat. iii, tout simplement, peut-être, parce que, rédigée le 27 décembre, la lettre d’ Amelot de La Houssaye lui parvint trop tard.
[3] Sur la critique par Richard Simon et par son neveu Bruzen de La Martinière de la traduction par Amelot de La Houssaye de l’ Histoire du conseil de Trente de Pietro Sarpi – critique qu’Amelot de La Houssaye continue à attribuer faussement à Saint-Réal – voir Lettres 475 et 488, toutes deux publiées dans les NRL, octobre 1685, cat. vi, et décembre 1685, art. VIII.
[4] Il s’agit peut-être de sa traduction des Homélies théologiques et morales de Palafox, sur la passion de Jésus-Christ, qui devait paraître quelques années plus tard (Paris 1691, 12°), ou bien de son édition des Réflexions, sentences et maximes morales de La Rochefoucauld mises en nouvel ordre, avec des notes politiques et historiques (Paris 1714, 12°). Il se peut aussi qu’il s’agisse d’un projet qui demeura inachevé.
[5] Amelot de La Houssaye, La Morale de Tacite. Premier essai de la flatterie (Paris 1686, 12°) : voir Lettre 658, n.4. Jean Le Clerc en donna un compte rendu dans la BUH, décembre 1686, art. XXVII,1.
[6] Sur les traductions de Nicolas Perrot d’Ablancourt et sur celle de Tacite en particulier, voir R. Zuber, Les « Belles infidèles » et la formation du goût classique ; B. Guion, Du Bon Usage de l’histoire, et C. Volpilhac-Auger, Tacite en France ; voir aussi Lettre 668, n.10.
[7] Amelot de La Houssaye persiste à croire que Saint-Réal est l’auteur de la critique de sa traduction de Pietro Sarpi : voir ci-dessus, n.3.
[8] Tacite, Annales, xv.67 : « il embrassa la gloire de la confession ». Il s’agit du chef de la conspiration pisonienne contre Néron.
[9] Nous n’avons su identifier plus précisément Morange , secrétaire de François Harlay de Champvallon, archevêque de Paris.