Lettre 697 : Henry Desbordes à Daniel de Malnoë
Monsieur, Je viens de recevoir tout presentement de La Haye ce manuscrit [1], je vous le renvoye afin que vous ayez s’il vous plait la bonté d’y mettre les citations necessaires, il est necessaire d’user un peu de diligence afin de pouvoir avoir le temps de l’inserer aux Nouvelles d’avril, vous m’obligerez donc de me le renvoyer incessam[m]ent. Je suis cependant de tout mon cœur, Monsieur, vostre tres humble et tres obeiss[ant] servit[eur]
Notes :
[1] Sur Daniel de Malnoë, voir Lettres 238, n.18, et 457, n.2. Il est intéressant de voir qu’il participe à la rédaction des NRL après le départ de Bayle, mais nous ne saurions préciser avec certitude de quel livre il s’agit ici. Puisque Malnoë était apparenté aux Drelincourt et que Jacques Du Rondel leur était également apparenté, on peut penser qu’il s’agit ici de la grande préoccupation de Du Rondel à cette date : la défense de son explication de l’« antique » contre les objections de Tollius dans son ouvrage Fortuita. Du Rondel avait fait paraitre sa propre réfutation des explications de Tollius dans les NRL au mois de mars 1687, art. VII (Lettre 693) ; dans le numéro du mois d’avril, évoqué ici par Desbordes, devait paraître, à l’article V, un « Jugement de Monsieur de Veldenrod sur le livre intitulé Tollii Fortuita etc. ». Mais ce n’est là qu’une conjecture.
