Lettre 602 : François Bernier à Pierre Bayle
Notes :
[1] « Indien » s’entend au sens très large « oriental » : allusion à l’ouvrage de François Bernier, Histoire de la dernière révolution des Etats du Grand Mogol (Paris 1670, 12°), et à son ouvrage en préparation : Voyages de François Bernier, contenant la description des Etats du Grand Mogol, de l’Hindoustan, du royaume de Kachemire, etc. (Amsterdam 1699, 12°, 2 vol.).
[3] Sur François d’Usson de Bonrepos et ses missions diplomatiques, voir Lettre 504, n.8. On voit ici, comme par l’exemple de Rouillé, directeur des Postes, et par celui des nombreux commerçants cités dans la correspondance, que toute personne ayant une fonction en rapport avec l’étranger était susceptible de jouer un rôle dans la circulation d’ouvrages interdits.
[4] Allusion à l’ouvrage de Jurieu qui venait de paraître chez Abraham Acher à Rotterdam : L’Accomplissement des prophéties : voir Lettre 519, n.4.
[5] Apparemment, Henry Desbordes souhaitait imprimer le Dictionnaire de Furetière ; celui-ci devait paraître quelques années plus tard, imprimé par les frères Arnout et Reinier Leers, avec une préface de Bayle : Dictionaire universel, contenant généralement tous les mots françois tant vieux que modernes et les termes de toutes les sciences et des arts (La Haye 1690, folio).
[6] Martino Martini, S.J. (1614-1661), Sinicæ historiæ decas prima, res a gentis origine ad Christum natum in extrema Asia, sive magno Sinarum imperio gestas complexa (Amsterdam 1659, 8°).
[7] Gatien Courtilz de Sandras, Nouveaux interets des princes de l’Europe (Cologne 1685, 12°, 2 e éd. Cologne 1686, 12°).
[8] Il s’agit certainement de la deuxième édition d’un ouvrage de Gatien Courtilz de Sandras, publié sous le pseudonyme de Du Buisson : La Vie du vicomte de Turenne, etc. par Mr. Du Buisson, Seconde édition (Cologne 1686, 12°).
[9] Sur la bataille entre Richard Simon et Jean Le Clerc, voir Lettre 593, n.12.
[10] Cette lettre de Bernier adressée à « la dame à Amsterdam » par l’intermédiaire de Bayle ne nous est pas parvenue. Il s’agissait peut-être d’une femme libraire-imprimeur à Amsterdam, chez qui Bernier souhaitait rééditer son Histoire de la dernière révolution des états du Grand Mogol (Paris 1670, 12°) ; nous n’avons pas d’indication précise sur ce point, mais une hypothèse possible est Marie Patoillat, épouse de Gabriel de Saint-Glen, qui continua à publier le périodique Nouvelles solides et choisies à Amsterdam après la mort de son mari : sur elle, voir Lettres 260, n.5, et 359, n.6. Bien des années plus tard, en 1699, les Voyages contenant la description des Etats du Grand Mogol, de l’Hindoustan, du royaume de Kachemire de Bernier devaient paraître à Amsterdam en deux volumes in-12° chez Pierre Marret.
[11] « Portez-vous bien et réjouissez-vous ».